compagnie méditerranéenne
Le Cimetière des voitures
de Fernando Arrabal
Mise en scène par Gil Galliot
Avec : Christophe Servas, Jérémy Lemaire, Frédéric Rubio, Clément Vieu, Florent Chauvet
Dans un monde sans femme et où la musique est interdite, une poignée d’individus survit dans un cimetière de voitures. Ils sont tous surveillés ou recherchés par une sorte de milice dont on ignore l’origine, et particulièrement l’un d’eux : Émanou, un musicien qui joue pour les pauvres.
Mis en scène pour la première fois en France en 1966, mais ayant été interdit jusque-là, Le Cimetière des Voitures, a finalement été mis en scène en espagnol pour la première fois en 1977, deux ans après la mort de Franco.
Le Cimetière des Voitures de Fernando Arrabal n’est pas à proprement une œuvre de théâtre au sens traditionnel mais plutôt un terrain de jeu, un champ d’investigation formidable pour le metteur en scène et les acteurs, parce qu’il propose moins un discours dramatique cohérent que des visions, une atmosphère et la possibilité d’une extrême théâtralité.
Dramaturge (plus de cent pièces de théâtre), cinéaste (Le Cimetière des
Voitures,1983), romancier, essayiste, peintre et poète, Fernando Arrabal arrive en France à vingt-trois ans et se lie à la faune artistique. Il appartient pendant trois années au groupe surréaliste d’André Breton, fréquente les Nouveaux Réalistes et Miró puis se lie d’amitié avec Salvador Dalí, Pier Paolo Pasolini, Luis Buñuel…En 1962, il crée le mouvement Panique avec Roland Topor et Alejandro Jodorowsky. Il est nommé Transcendant Satrape du Collège de Pataphysique en 1990, rejoignant Marcel Duchamp, Eugène Ionesco, Man Ray, Boris Vian…
Ses pièces de théâtre sont parmi les plus jouées au monde, elles sont mises en scène dans tous les pays et dans toutes les langues. En 2015, le plus grand théâtre de Madrid a été baptisé de son nom.
« Les personnages de mes pièces, c’est moi, tout ce que je ne fais pas. C’est un exorcisme, une libération.
Comme je ne conçois pas l’amour sans violence, plus il y a de tendresse dans mon théâtre, plus il y a de violence, par contraste.
Mes thèmes ? Dieu, l’amour, les choses magiques, fantastiques, le bonheur, la souffrance.
J’écris tout ce qui me passe par la tête, presque en état second. J’écris pour moi, comme pour me droguer. Si le public aime, tant mieux, sinon, tant pis. C’est un jeu, une exaltation. Mais je commence à me dire que c’est peut-être grave ».
Fernando Arrabal
Le mot de l’auteur à l’issue de la représentation
« …ayer estuve muy conmovido y muy emocionado en un teatro parisiense por el asombroso estreno de mi ‘Cementerio de coches’ que había admirado - desde hace 55 años - dirigido por los más grandes directores en los lugares más soberbios del planeta »
« hier j’ai été très ému et très bouleversé dans un théâtre parisien par la surprenante première de mon Cimetière des voitures que j’avais admi-ré - pendant 55 ans - dirigé par les grands metteurs en scène dans des endroits inouïs de la planète… »
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Le Cimetière des voitures de Fernando Arrabal (PDF - 4.1 Mio)